L’Institut économique Molinari publie un point économique montrant l’impact du Covid long sur les sociétés développées.

L’Institut économique Molinari publie un point économique montrant que l’impact du Covid long est significatif pour les sociétés développées fondées sur la division du travail.

 

Si un très grand nombre d’incertitudes entoure ce sujet, nombre de travaux indiquent que le phénomène mérite de s’y intéresser tant les conséquences économiques et sociales pourraient être importantes.

 

Le Covid pourrait réduire significativement la croissance potentielle (croissance moindre dans les secteurs exposés, contraction de la force de travail…) tout en augmentant les charges collectives (hausse des dépenses de santé …). Le risque existe que cette pandémie provoque un effet ciseau négatif pour nos économies et les finances publiques.

 

D’ailleurs, lors du dernier Forum économique mondial en janvier 2023, c’est un formidable arsenal de mesures qui attendait « les principaux leaders politiques, du monde des affaires, artistiques et intellectuels de la société » visant à les protéger de Covid.
 

L’impact en France

 

Dans son Baromètre annuel Absentéisme 2021, Malakoff Humanis note que les arrêts liés au Covid étaient en hausse significative en 2021. Ils représentaient 12 % des arrêts, contre 6 % en 2020.
 

Sur les 10 premiers mois de 2022, les indemnités journalières versées par l’Assurance maladie au titre de la maladie (hors accident du travail) étaient en hausse de 49 % par rapport à 2019, de 19 % par rapport à 2021 et même de 5 % par rapport à 2020 époque où aucun vaccin n’était disponible.
 

Le Covid long commence à devenir un phénomène de société de plus en plus difficile à ignorer, dont l’impact sur les entreprises et le monde des affaires pourrait être important.
 

Avec la multiplication des travaux scientifiques, il apparait de plus en plus probable que la pandémie aura des conséquences sanitaires et économiques durables.
 

Si les coûts se rapprochent des évaluations formulées à ce jour, cela remet en perspective les dépenses liées à la prévention contre Covid qui mériteraient d’être mises en œuvre, en particulier sous l’angle de l’amélioration de la qualité de l’air.