Plus de 70% des entreprises interrogées ne prévoient pas de croissance de leur activité au cours des 6 prochains mois et plus de 21% en anticipent même le recul.

Relance, confiance, gestion de trésorerie, financement, quelle vision ont les entreprises et que plébiscitent-elles ?

 

Afin de mettre en lumière l’état de « réveil » des entreprises françaises à l’approche de la fin du « quoi qu’il en coûte » et dans le contexte économique et géopolitique actuel, le Cabinet ARC a mené, avec l’IFOP, une étude portant sur la problématique des délais de paiement des entreprises françaises au premier semestre 2022 et leur impact sur la gestion de trésorerie de ces dernières.

 

En conséquence, 75% des entreprises interrogées pensent que les délais de paiement risquent de devenir une variable d’ajustement et d’augmenter afin de pallier les problématiques de trésorerie des entreprises. En effet, pour plus de 7 entreprises sur 10, c’est via l’allongement des délais de paiement de leurs fournisseurs qu’elles compenseront leurs besoin en trésorerie (la deuxième pratique la plus évoquée étant le découvert bancaire). D’ailleurs, plus d’un quart des entreprises interrogées estiment que les délais de paiement de leurs clients se sont détériorés au cours des 6 derniers mois : elles déclarent que ceux de leurs clients PME se sont dégradés en moyenne de 19,9 jours, et de 16,7 jours pour leurs clients Grands Comptes.

 

De fait, plus de 70% des entreprises interrogées prévoient d’allonger les délais de paiement de leurs fournisseurs afin de préserver leur trésorerie. C’est considérable et doit faire l’objet d’une grande vigilance.
 

Les entreprises vont tout faire pour sécuriser le cash en réclamant le règlement de leurs factures clients et en retardant, en parallèle, celui de leurs fournisseurs. Que les délais de paiement deviennent une variable d’ajustement pour l’optimisation de trésorerie aura un impact direct sur des sociétés viables mais non payées, les mettant à risque, d’autant plus dans la conjoncture actuelle où 1 entreprise sur 5 anticipe un recul de son activité. Les principales victimes de ce phénomène seront les petites et moyennes entreprises, si précieuses à l’économie française. »

 

Plus de 70% des entreprises interrogées ne prévoient pas de croissance de leur activité au cours des 6 prochains mois et plus de 21% en anticipent même le recul.
 

Près de la moitié des entreprises interrogées prévoit qu’il leur faudra 1 à 2 ans pour effacer les effets de la crise sanitaire sur leur santé financière. Pour 38%, c’est une période d’au minimum 3 ans qui est envisagée.
 

30% des entreprises ne pensent pas pouvoir faire face au remboursement cumulé de leurs créances, investissements et factures. 

 

D’autant plus que pour près de 6 entreprises sur 10, les banques se désengageront vis-à-vis des TPE/PME qui n’ont pas encore remboursé leur PGE utilisé, pour près d’1 entreprise sur 2 (46%), l’arrêt progressif du « quoi qu’il en coûte » entraînera une augmentation du nombre de dépôts de bilan de leurs clients.