La suppression de la redevance de 138 euros, payée par les ménages possédant un téléviseur et qui rapporte plus de 3 milliards d’euros nets par an, est une promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

La suppression de la redevance de 138 euros, payée par les ménages possédant un téléviseur et qui rapporte plus de 3 milliards d’euros nets par an, est une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. 

« La contribution à l’audiovisuel public sera supprimée de manière pérenne dès cette année et le financement de l’audiovisuel public sera assuré dans le respect de l’objectif à valeur constitutionnelle de pluralisme et d’indépendance des médias  », indique le gouvernement, dans la retranscription d’une communication du ministre de l’Économie Bruno Le Maire lors du conseil des ministres. 

A Bercy, on confirme que « l’objectif » est en effet d’entériner cette suppression en 2022, via le projet de loi de finances rectificative (PLFR) qui sera présenté après les élections législatives de juin.
 

Un projet de loi de finances rectificatives (PFLR) sera présenté « pour traduire ces engagements dans le quotidien des Français », a aussi déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, citant notamment « la suppression de la contribution à l’audiovisuel public ».

Le mécanisme qui remplacera ce mode de financement n’a pas encore été précisé. Cette question a été au cœur d’une mission de l’Inspection générale des finances (IGF) et de l’Inspection générale des affaires culturelles (Igac), mandatée en octobre dernier par l’exécutif.