France SCPI publie en exclusivité les chiffres clés des SCPI pour l’année qui vient de s’écouler.

France SCPI publie en exclusivité les chiffres clés des SCPI pour l’année qui vient de s’écouler.

Pour les SCPI, l’année 2019 est une année exceptionnelle à plus d’un titre. Tout d’abord la collecte qui, selon la plateforme France SCPI, est de 8,1 milliards €. Le précédent record était celui de l’année 2017 avec une collecte nette de 6,3 milliards €.

Le rendement est lui aussi en hausse. Après plusieurs années de baisse, en 2019 les SCPI de rendement rapportent 4,51% en moyenne. Cette année 2019 confirme la tendance de remontée du rendement pour la deuxième année consécutive.

« Depuis 30 ans, les SCPI n’ont jamais vu leurs rendements passer sous la barre des 4% et jamais au-dessus de celle des 8%. Cette régularité dans le rendement est une des raisons du succès » selon Paul Bourdois, cofondateur de la Plateforme France SCPI. Au-delà de l’appétence des français pour l’immobilier et de la qualité intrinsèque du produit, le succès des SCPI a été favorisé par le triptyque « Livrets – Fonds Euros – Actions » :

– Les rendements des livrets sont très faibles et dépassent à peine l’inflation. Le Ministre Bruno Le Maire a d’ailleurs confirmé une nouvelle baisse de rendement du Livret A à 0,5% au 1er février prochain.

– Les rendements de fonds euros sont catastrophiques alors que la majorité des épargnants y investissaient pour leurs retraites. Les assureurs recommandent eux même d’arbitrer ces fonds euros.

– Les marchés actions bien que performants pour cette année 2019 (+26,37% pour le CAC40) sont trop volatiles pour les épargnants qui recherchent de la stabilité et qui ont encore en mémoire les années à -40%. Les faibles taux d’emprunt influencent également depuis plusieurs années cette collecte.

Ceux-ci favorisent la collecte puisqu’il est possible d’avoir recours à l’endettement pour acheter ses parts de SCPI. Souvent questionné sur la surchauffe de la collecte des SCPI à cause de la dette, France SCPI affirme que moins de 40% des opérations se font grâce à l’emprunt. Et il est fort probable que cette part s’érode avec l’arbitrage de nombreux ménages du Fonds